Moment d’incertitude…

par | Mar 17, 2021 | 0 commentaires

Nous voici en mars.

Je me rends à Necker et là bonne nouvelle. Le gynécologue en accord avec le Professeur Aigrain m’expliquent que je vais pouvoir accoucher normalement dans ma ville sans déclenchement et sans précipitation. Je suis soulagée. Par contre dès le lendemain de la naissance de mon fils, il devra passer une échographie pour voir la dilatation. Et pendant le premier mois de sa vie, il devra prendre un médicament en prévention pour éviter toutes infections urinaires, qui pourraient amener à une pyélonéphrite carabinée qui elle peut aller à la septicémie et …..tout ça pour éviter le pire. Ils m’expliquent tous les examens à suivre post naissance: échographie tous les mois, une scintigraphie (radio des reins avec injections d’un produit radio-actif, pour mesurer la vitesse d’élimination de l’urine, afin de quantifier la gravité ou non de la dilatation) et des prises de sang. Mon bébé ne va pas être lâché, ça me rassure qu’il soit bien pris en charge et en même temps tous ces examens pour un aussi petit bout de chou c’est assez effrayant. Le Professeur Aigrain évoque aussi une possible opération vers ses 6mois, selon l’après naissance et selon la progression de la dilatation. Je dis selon la naissance, car les bébés après naissance se déroulent, ils ne sont plus en position foetale et donc cela pourrait aussi jouer sur la circulation de l’urine, comme si cette position pincerait (surtout chez les garçons à priori) le conduit en question, on verra bien. Au moins toutes les options sont dites, c’est clair. Il n’y a plus qu’à attendre la venue de petit bonhomme.

De mon côté, je n’avance plus, je suis prise dans les soucis de mon fils, les travaux, la maison,… du coup je doute! Je doute de tous les questionnements auxquels j’avais répondu, je doute de moi, je me dévalorise en me disant que ce qui arrive à mon fils c’est de ma faute car c’est moi qui l’ai pas bien fini, les projets travaux n’avancent pas d’un poil. Entre les artisans qui mettent des semaines avant de nous donner leur devis, le dossier en mairie qui commence à me rendre chèvre car c’est super compliqué, on est bien d’accord que ce n’est pas fait pour le commun des mortels, …ce que j’appelle le KARMA, vous savez ce truc qui réapparait, quand on essaye de mettre de coté, de ne pas écouter, d’oublier et qui d’un coup et généralement pas dans le bon moment, revient pour nous dire « héhéhé je t’avais bien dit de t’occuper de moi »…Me revoilà en pleurs, parce que je n’avance pas et ça me frustre. Je le vis comme un échec, et échouer c’est difficile à vivre, on se culpabilise. En plus je suis quelqu’un d’hyperdynamique et là je ne peux pas trop bouger. En plus les jours passent et je comprends bien aussi que je ne reviendrais pas au travail avant la rentrée prochaine (3ème enfant, on a plus de congés maternité) et je culpabilise aussi de ça et de penser au travail alors que je devrais me calmer et me poser… Vous voyez un peu le truc dans ma tête, heureusement que je suis toute seule dedans… Mon mari m’envoie des milliers de messages de soutien, c’est un amour.

Je me pose enfin et essaye de dénouer chaque problème. Les travaux à un mois de l’échéance de l’arrivée de bébé, ce n’est pas grave, on verra après. Je dois me reposer et mon fils aussi. Le travail, je communique tout ce qui était prévu de faire, jusqu’aux examens. La maison, je fais doucement ce qu’il faut: une machine, le ménage….je suis rythmée par mes filles, les préparer et les amener à l’école et ensuite aller les chercher. En accord avec nous (ça faisait un moment qu’elle nous le demandait), ma grande (CM2) décide d’arrêter la cantine parce que ça ne lui fait pas une pause réelle dans sa journée et donc elle rentre tous les midi manger avec sa maman, ça me donne de l’énergie et c’est un moment rien qu’à nous 2, c’est chouette. Pour m’occuper sans bouger, je lis, enfin je dévore les livres et toutes les émissions qui touchent de près ou de loin au développement personnel tout en travaillant aussi un peu sur moi. Je me rends compte que même si j’ai des moments de fatigue je n’abandonne jamais, c’est une grande force et j’en prends bonne note. Et si je n’abandonne pas, c’est parce que j’ai toujours eu envie de réussir (réussir mon chemin, ma vie) Je me questionne beaucoup sur le futur travail que je pourrais trouver car c’est ça que je me fixe depuis le début, c’est un nouveau travail dans lequel je serais épanouie… alors c’est super réducteur car en fait ça cache d’autres souhaits derrière ce travail, on verra par la suite… et du coup je me dis « Il me faut un travail pour m’épanouir ». A cela mon meilleur ami m’a dit « Peu importe le travail, l’important c’est ce que tu veux…. »

Bah moi ce que je penses vouloir c’est un autre travail et donc je cherche, même si ça faisait déjà de nombreuses années que ça me titillait, que je savais que les métiers que j’exerçais ne m’éclataient plus… , donc je fais des recherches sur ces différentes opportunités, j’apprends des choses et j’imagine un métier avec tel facette de ce métier et une autre facette d’un autre métier. Je me rends vite compte que plusieurs métiers m’attire fortement mais que ce sont surtout que quelques facettes de chacun, alors j’essaye de créer ce nouveau métier avec ces différentes facettes de chacun d’eux mais je n’arrive pas à faire de lien entre ces facettes, c’est compliqué. Et puis il existe un nombre improbable de voie professionnelle que je ne connais pas…c’est dire toutes les possibilités qui s’offre à moi…

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