Nous sommes toujours le même jour…..
Je parle à mon mari pendant un long moment car ni lui ni moi ne comprenons pas ce qui me prend… Il me réconforte, me soutient et me rassure.
Fatiguée de mes pleurs, de mon énervement, je décide de prendre conseil auprès de mon meilleur ami, car j’adore mon mari mais soyons d’accord de manière générale les maris ne sont pas très objectifs, car même quand j’ai les yeux boursoufflés de larmes, les cheveux gras en train de m’apitoyer sur mon sort, tout en me remplissant la bouche de chocolat, il me dit que je suis la plus belle….Vous voyez le tableau..
Revenons à cet ami, c’est un ami de longue date, connu au lycée, il est un frère pour moi, quelqu’un qui appartient à notre famille et si je prends conseil auprès de lui, c’est parce qu’il est sage. Alors pas sage dans le sens qu’il n’a pas fait de bêtises, ça il en a fait mais sage au sens, qu’il est de très bons conseils car je ne le sais pas encore, même si le fait de me tourner vers lui le confirme, qu’il a vécu la même chose. Je lui explique d’abord brièvement par message, mais on finit par se téléphoner…3heures, cela aura duré… je lui dit que j’en ai marre, que j’ai l’impression de ne pas avancer, que je veux que ma vie bouge, que j’aime mon travail mais que je m’ennuis, que j’étouffe, que j’ai 32ans et que je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie, ou alors que je déconne et que je suis juste une insatisfaite née…..et là je vous dégrossit un peu, sinon c’est un roman que je dois écrire.
Mon ami me répond qu’il comprend la situation, plein d’autres choses vous vous en doutez en 3heures de temps mais là moi je comprends que je ne suis pas ou plus toute seule….. et ça, ça fait un bien fou…. car oui on se sent tout(e) seul(e) car finalement autour de moi tout le monde me disait mais arrête tu as tout pour être heureuse, personne ne comprenait réellement la détresse dans laquelle je me sentais….on a même l’impression d’être fou(folle), à part, étranger…c’est vraiment particulier ce sentiment mais tellement difficile à vivre. Et on sait que même si on essaye de le dissimuler, de le cacher, de l’étouffer, il revient par ricochets et amplifié…
Alors je vous le dis, vous n’êtes plus tout(e) seul(e), je suis là et je comprends ce que vous vivez.
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