2ème décision…

par | Mar 2, 2021 | 0 commentaires

Nous sommes 2mois après…

Alors je vous passe les entre-temps mais grosso-modo ma vie est rythmée par mon mari, enfants, maison et surtout moi-même enfin quand je dis ça, c’est surtout ma tête (surtout je ne fais que cogité, je n’en peux plus, c’est affreusement fatiguant…)

Mon mari et enfants vont bien et c’est important. Et j’ajouterai heureusement vu mon état…

Pour le travail, ca va, c’est pas la fête, encore une réunion pour nous dire qu’on ne sait pas comment nous serons manger à la rentrée prochaine, qu’il faut mettre l’accent sur le recrutement d’apprentis car nous sommes une petite unité, qui si nous nous retrouvons en dessous de 80apprentis, sera amenée à disparaitre…heu mais moi y a 2ans quand j’ai signé pour formatrice de cuisine, on m’a dit « c’est pour de nombreuses années, c’est du solide », j’ai quand même quitter un CDI, assimilé cadre…En plus aucun merci, le minimum de respect et reconnaissances…Quand je parles de ça, je vise la hiérarchie, je ne suis qu’un numéro dans cette énorme paperasse… Je suis déçue et puis je viens du monde du privé et avant de l’associatif là où on se sert les coudes, on fait tout pour, on était pas payé cher, on faisait des heures de fous….mais y avait un travail d’équipe, une émulation et quand on voyait le résultat c’était hypersatisfaisant. Je me rends compte qu’on est bien loin du privé, je n’aurais pas pensé à ce point là, alors je ne crache pas dessus, j’apprécie le confort de travail mais ma première réunion, où j ‘ai entendu mes futures collègues demander qui rechargera le papier pour la photocopieuse, j’ai failli m’étrangler et de suite répondre mais j’ai pas osé…je me suis dit que j’étais dans un autre monde…vous voyez le décalage!!! Donc dans le public ok, en plus une grosse usine, l’académie de C……. (enfin vous savez ce gros arbre que sont toutes les académies, bah la branche bâtarde qu’est l’apprentissage….), je pense que là on situe bien le paradoxe, donc on est dans l’enseignement mais en même temps non car il s’agit du monde professionnel, et donc on a pas le droit à tout ce qu’ont les prof agrédités, les fonctionnaires. Je ne suis donc pas fonctionnaire mais contractuel, engagée tous les ans de septembre à aout pendant 5ans et si je suis sage la 6ème année on me donne normalement un CDI. Ca implique d’avoir un peu peur tous les ans pour la reconduction de son contrat, mais bon ça je le savais on m’avait prévenu et je me suis toujours dit, vu comme du bosse de dingue, ça va le faire…Et pis au pire, je me retrouverais un autre job, car je ne suis pas quelqu’un à me laisser aller. Mise à part ça, ce qui est important mais que je mets de côté, mon travail est fortement apprécié par mes apprentis, je m’investis à 100milles pourcents et ça me porte. Je suis une femme, jeune….ça les change des chefs masculins assez âgés les faisant travailler sur la « vieille » cuisine, j’ai un contact et un échange avec eux que j’adore vraiment…

Dans ma tête avec toutes ces pensées et réflexions, j’oscille comme dans une attraction entre montée et descente… les montées sont douces et lentes et quand on croit que….paf une sacrée descente mais alors un truc…comment vous dire bah des pleurs, des pleurs, des pleurs….les montagnes russes, du délire. Je me rends vite compte qu’entre mes pensées, ma volonté à aller mieux et tous les conseils que je peux réussir à trouver par mes proches, il y a une grosse différence de niveau. Je ne fais que toucher en surface et je n’avance pas dans mon cheminement… Un constat difficile à digérer car 1: il met en lumière que je ne suis pas assez forte pour y remédier seule (enfin ça c’est ce que je crois), 2: c’est plus grave et important que ce que je pensais…(il vaut mieux tard que jamais…) et 3: je considère chaque descente comme un échec…(on parlera de l’échec plus tard)

Du coup je m’informe sur les différents pro existants qui peuvent m’aider car je dois l’admettre, je ne peux pas y arriver toute seule, c’est vraiment difficile, et pourquoi, c’est simple, je ne me connais pas. Donc je me tourne vers une psychanalyste car il s’agit de faire une introspection, de travailler sur moi, ce que j’aime et surtout ce que je suis. Je DOIS DISCUTER AVEC MON MOI! et ça me fait peur, c’est terrifiant! pas que je pense être une psychopathe mais c’est l’inconnu alors qu’il s’agit de moi!

Petite aparté explications: Je tenais aussi à souligner ces différents professionnels que je ne suis pas. Ils ont chacun leurs spécialités, leurs spécificités et leurs méthodes: psychiatre, psychologue, psychanalyste…Je rajouterais que vous ne devez pas en avoir peur, ni pour vous ni pour vos enfants, ils sont une source de travail sur nous-mêmes et donc d’enrichissement tout comme le coaching. Et petit point, vieille croyance: les psy ne sont pas fait que pour les fous… Avec eux on parle de thérapies, plutôt longues tout dépendra du soucis à résoudre alors que le coaching doit rester sur un court terme, plus ou moins 6mois. Ils font un travail important et peuvent être complémentaires au coaching. Le coaching ne travaille pas sur le pourquoi mais sur comment.

 

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